[Nermeen]

Poème de Ibn Bahidj

Les vertus de la « Mère des croyants » Aicha

ترجمتها إلى الفرنسية

د. أم الفضل بنت الشيخ

Qui suis-je devant la digne "Mère des croyants"?!Bien guidée qui l’honora, égaré fut le médisant.





Je dis ; prouvant nettement sa noblesseTraduisant ses propres paroles à ma façon:



O toi, qui me haït;Ne t’approche pas de la tombe de Mohamed,La chambre du tombeau, l’endroit, sont les miens,





Des femmes de Mohamed Je me distinguai;Par des qualités pleines de sens.





Vers toutes les vertus, Je les devançaiA la concurrence je fus favorites, ma place inégalée.

Dans mes bras, le prophète fut malade et mourut.Ce jour et ce moment furent les miens.





Mon mari fut l’envoyé d’Allah, je n’eus que lui.Allah me privilégia, quand à lui Il me maria.





Gabriel le fidèle, mon portrait lui révéla.le contemplant, le messager m’aima.






Je fus sa seule vierge, son secret me confia.Dans ma maison, avec les deux lunes, il reposa.





Allah le très Grand, de mes preuves, et de monInnocence, dans le Coran, en parla.







Allah me protégea, mon respect valorisa.Par la vive voix de son prophète il m’innocenta

Dans le Coran, Il affirma sa malédiction,A celui qui, malgré mon innocence, me discrédita.




Allah blâma celui qui voulut me dévaloriser:Ce fut une calomnie...Dans ces versets, Allah se glorifia.






Je fus pudique et innocente.Ma chasteté fut le signe de ma pureté.





Avec le dernier de Ses messagers, Allah me maria.Les médisants et les monteurs Il humilia.





Auprès de Mohamed, J’écoutai la révélationPar l’ange Gabriel, sa la lumière m’envahit.





Je fus sous son habit quand il le reçut.Il s’inclina, sous son manteau me cacha.







Qui pourra se vanter devant moi?"Qui pourra nier ma bonne" compagnie?Par les nobles soins de Mohamed je fus éduquée.